dimanche 19 août 2012

La croisée des chemins

J'avais pratiquement oublié l'existence de cet exutoire.

Depuis ma dernière séance d'écriture, j'ai visité l'Afrique, j'ai obtenu mon DEC pré-universitaire en sciences humaines, je me suis inscrite à l'université, et j'ai loué un appartement. Tout cela sans dire ouf. Sans oublier que j'ai rencontré un garçon.

 Certes, je suis à la croisée des chemins. Je quitte la résidence de mes parents pour vivre des mes propres ailes, et de surcroît, dans une autre ville, dans une autre région. Évidemment, tout ne pouvait se passer sans une épreuve décisive accablante. le garçon. Il habite ici. Et moins de 2 mois avant mon départ, je rencontre le dit garçon. Ce n'est pas vraiment un garçon. Disons, l'homme.
Jamais je ne tombe en amour. Au mieux je m'amourache et je quitte sans demander mon reste, mais cette fois, pour la deuxième fois dans ma vie, je pense que je suis en train de m'attacher réellement à un homme, et ce n'est pas facile à gérer. Non, il faut que je parte. Tous mes préparatifs sont faits, il ne reste qu'à sauter, mais depuis qu'il existe, je ne vois plus devant. Je suis comme devenue aveugle. Oui, mes projets ont encore de l'importance, et oui, je veux toujours partir, et tout le tralala, mais pas sans lui.

Bon, bien sûr, pour ajouter au doute, je ne connais pas sa perception de notre relation. Est-ce une simple aventure sans véritable importance, que j'aime bien appeler un rebound, ou suis-je une personne avec un potentiel d'attachement qui quitte bientôt donc qu'on à laquelle on ne doit pas s'attacher, ou est-ce qu'il partage mes sentiments? Je suis incapable de le dire, et je suis incapable de lui demander pour le moment. 
J'essaie de me raisonner et de me dire : "Léti, c'est paaaas grave, tu t'en vas, il y en auras d'autres des hommes super. Si ça marche tant mieux, sinon, just too bad.", mais merde que c'est têtu un coeur. Mon coeur lui, il n'en veut pas d'autres. Mon coeur, il veut lui, ou rien.
 Je sais que si ça meurt dans l'oeuf, je vais finir par me raisonner, mais je serai triste et léthargique un bon moment avant, et je souhaite me préserver de cette étape peu utile et destructrice.

 Mon plan de match, qui n'en est pas réellement un, consiste en prendre notre histoire au jour le jour, dans l'attente de peut-être construire un lendemain. Les trucs à distance, c'est un coup de dé. 6 étant parfait, 1 étant un échec total.

jeudi 20 janvier 2011

Re... nouveau ? ...tour à la case départ ?

J'suis plus vraiment certaine de rien ces temps-ci. Je doute. Je ne sais pas si les actions que j'ai posées sont dans mon intérêt. Je ne sais pas si j'avance, ou si je suis retournée à la case départ. Je me jette tête baissée dans mes études, parce que c'est une certitude que je me suis bâtie de toutes pièces. Au moins quelque chose de solide sur quoi me baser.

J'avais un copain, je n'en ai plus. Je l'ai laissé par manque d'amour, peut-être, par peur de l'amour sinon ? Je sais quoi en penser.

J'ai passé tous les cours de ma dernière session avec brio. Brio est un grand mot, mais ma performance me satisfait quand même.

Je suis prise dans le présent, et le futur proche n'est guère clair et guère rassurant.

J'ai besoin d'un coupde pied dans le derrière, d'un projet motivant ou d'un changement dans ma vie. Et surtout de sécurité.

mercredi 17 novembre 2010

No-life je serai

L'enfer. J'ai juste le goût de me plaindre.

J'ai un million de travaux, pis la moitié sont à la dernière minute, et pour en même temps.
Y'a le tier que je veux pas faire. Et ceux pour aujourd'hui et hier.
Il y a aussi ceux pour demain, qui sont même pas à mi-chemin.

Ça va mal à' shop.

Misère de misère.

mercredi 10 novembre 2010

Focus

Il s'en est coulé de l'eau sous les ponts depuis mon dernier billet.

Pour tout vous dire, le mur est arrivé. Fatalité. Plus ou moins violemment, je ne saurais dire...
Je sais seulement que sur le coup, j'ai eu la chance d'avoir du support humain et aussi de la morphine liquide. C'était la première fois que j'utilisais l'alcool pour geler ma douleur. Et merde que ça fonctionne. J'en ai des frissons juste d'y repenser. Je dois avouer que c'était le temps que le mur arrive parce que je prenais de la vitesse et ça aurait pu être bien plus douloureux. Avec du recul, je pense que j'ai eu une réaction un peu trop émotive pour la situation.

En plus de ça, et bien, j'ai recommencé l'école. L'envolée s'est fait sans turbulences dans une grâce épatante et un soleil éclatant... maintenant, on passe quelques nuages, mais je crois que tout vas se replacer et j'ai confiance pour l'atterrissage. Mais c'est pas vraiment intéressant pour le moment.

Entres temps je me suis fait un petit copain. C'est super et tout et tout.

Sauf que c'est pas tout. L'autre décide qu'il n'a plus de blonde. L'autre = le mur. Léger trouble. Vision brouillée.

Retour à la charge de la rationalité.
- «Wake up la grande! Il t'a flushée, qu'il assume les conséquences. De plus, t'es rendue avec un copain adorable, qui est mille fois plus beau que lui, qui est gentil, et qui t'aime !»

Alors, je me suis rendue sans protestations et j'ai réalisé que ma rationalité, comme toujours, a raison et que je ne devrais jamais essayer de la contredire. Ni même y penser. Fuck le reste. Rationalité a TOUJOURS raison. TOUJOURS. À date elle ne m'a jamais déçue, pis elle me laisse quand même du lousse pour vivre de l'intensité encadrée, alors...

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Franchement. Ce que je peux être bête parfois. Y'a des choses qui ne s'écrivent pas, et qui ne s'écriront jamais. Point barre.

mercredi 11 août 2010

Moralité

Je suis victime de nostalgie, oui. Et j'ai un sérieux doute envers la vie que je mène. Mes choix, mes plans, mes désirs...

J'ai la sensation de foncer droit vers un mur, et à très grande vitesse. Sauf que je sais pas quand il va arriver, ce mur. Je ne sais pas s'il est proche ou s'il est très loin. Puis le trill que ça me donne, ben... j'aime ça.

J'ai vraiment fait des choix de merde ces derniers mois, puis le pire, c'est que c'est bon. Tellement bon. Comme du poison qui me blesserait tendrement de l'intérieur et qui s'insinuerait tellement subtilement pour un jour mieux éclater. Parce que ça va éclater ! Oh oui ! Le poison va agir, je le sens. Sauf que je sais pas si ça va faire mal, si c'est pour bientôt et si ça va être grave. J'sais rien de tout ça. J'peux seulement l'imaginer. Parce que présentement, c'est quand même assez cool. Très cool même. J'ai un vent favorable pour moi. Mais la mer que je chevauche est imprévisible.

Là, vous devez vous dire : «Ah, mais si ça va bien, pourquoi tu te casses la tête en te disant que ça va sûrement tourner au vinaigre ? Profites du moment, ou sinon arrête maintenant.»
Le problème, c'est que c'est comme une drogue. Jusqu'au jour ou tu fait une overdose. Ou encore, c'est comme faire de la vitesse en voiture. Tu veux toujours aller plus vite... jusqu'au jour ou il arrive quelque chose. Ça peut être banal[lire : plate, mais sans réelle conséquence] comme sauter ton moteur, ça peut te coûter assez cher comme attraper un ticket et perdre ton permis, ou ça peut te fouetter assez pour arrêter, comme un accident. Mortel ou pas.

Au final, le jeu en valait-il la chandelle ?
Quand on entreprend une action, on mesure les conséquences et les probabilités qu'elles arrivent. Plus la conséquence est grande, plus elle est rare, règle générale. Les miennes sont pas si grandes que ça dans le fond, mais ça reste que ce que je fais est relativement vain et malsain.

Mais Ô combien plaisant !

G'night !

samedi 31 juillet 2010

Soirée perturbée

Big WHAT THE FUCK pour à soir !
Soirée normale, quoi.

Tout à commencé de façon très modeste. Prendre le thé comme une pétasse bourgeoise et hippie avec une copine. Bourgeoise et hippie ? Yeah, MOÉ. On jase, c'est chill.

1h20. Je file. Je vais au bar, voir des gens. Je croise(pour ne pas dire fonce dedans) un copain. Euphorique, c'est le mot. «J'ai rencontré la fille la plus chix, intelligente et intéressante DU MONDE !!» Et moi, alors !? «Elle a quand même un gros avantage sur toi !! ELLE ME FRENCHE ELLE !!» Oh, mah, gawd. Comme je suis jalouse... NOT. Ce mec, c'est mon ami. J'étais ben contente pour lui. C'est vrai que la fille était jolie et très sympa, et brillante... enfin, je crois. Le hic ? Elle et lui étaient SAOULS. Pas moi.

J'les perds de vue. Je bouge. Je vois les copains que j'étais venue voir. Je croise un de mes amis(un de mes mignons) et je discute et flirte un peu. C'est boring.

2h15. Je change de bar. WHAT ? J'les recroise. Juste le temps de prendre un verre et de me sentir comme le chaperon, et on change de bar. Et là... sont encore plus fuckin' saouls. La chix me prend par la coup et me présente le buffet. «Lequel tu veux ?» WHAT ? «On va aller faire du spa, ça va être DRÔLE !» Drôle !?

3h00. Finalement je pick-up un gars que je connaissais semi-déjà, mais genre que je me suis arrangée avec lui pour semer les deux hurluberlus et finalement, j'ai abandonné le dude. Fuck off, j'partirai pas avec un gars si j'en ai pas envie. Et j'irai pas faire du spa pour que ça vire en trip à 4 si je suis PAS SAOULE !!


Ouin, ben c'pas trop trop glorieux, ni divertissant ça. Demain, ça sera mieux, je pense...
J'ai surtout hâte de recommencer de cégep. Ça ça va être une source intarissable de divertissement.

samedi 24 juillet 2010

À fleur de peau

Je suis en crise d'émotivité extrême. Tout ça pour un détail un peu plate. J'essaie tellement de tout retenir que j'en tremble. J'ai des frissons et je sens un vide froid de l'intérieur. Pour couronner le tableau, je m'ennuie.

Esti que ça fait des ravages, l'amour. Crisse que je déteste ça, l'amour.
Merde que ça m'effraie, ça, l'amour.

Parce que je sais que c'est comme foncer dans un mur à 120mph, quand t'as plus de freins... Sauf que c'est aussi comme si t'avais les yeux fermés, parce que tu sais pas quand ça va faire BANG!

En ce moment, je suis victime de mon abus de précaution. Mon parachute était un FAIL total.
Une fois en bas, saine et sauve, y'a plus moyen de remonter... et c'est là que les ennuis commencent. J'sais maintenant que le parachute, ça sert à rien. C'est bon pour prévenir la chute, point barre. Sauf qu'une fois en bas, t'es encore au pied du mur.

Ça devient trop compliqué mon p'tit jeu, puis en même temps, c'est là que c'est le plus plaisant.

J'vais peut-être gagner.
Sinon, juste la participation aura été un beau prix de consolation.