mercredi 11 août 2010

Moralité

Je suis victime de nostalgie, oui. Et j'ai un sérieux doute envers la vie que je mène. Mes choix, mes plans, mes désirs...

J'ai la sensation de foncer droit vers un mur, et à très grande vitesse. Sauf que je sais pas quand il va arriver, ce mur. Je ne sais pas s'il est proche ou s'il est très loin. Puis le trill que ça me donne, ben... j'aime ça.

J'ai vraiment fait des choix de merde ces derniers mois, puis le pire, c'est que c'est bon. Tellement bon. Comme du poison qui me blesserait tendrement de l'intérieur et qui s'insinuerait tellement subtilement pour un jour mieux éclater. Parce que ça va éclater ! Oh oui ! Le poison va agir, je le sens. Sauf que je sais pas si ça va faire mal, si c'est pour bientôt et si ça va être grave. J'sais rien de tout ça. J'peux seulement l'imaginer. Parce que présentement, c'est quand même assez cool. Très cool même. J'ai un vent favorable pour moi. Mais la mer que je chevauche est imprévisible.

Là, vous devez vous dire : «Ah, mais si ça va bien, pourquoi tu te casses la tête en te disant que ça va sûrement tourner au vinaigre ? Profites du moment, ou sinon arrête maintenant.»
Le problème, c'est que c'est comme une drogue. Jusqu'au jour ou tu fait une overdose. Ou encore, c'est comme faire de la vitesse en voiture. Tu veux toujours aller plus vite... jusqu'au jour ou il arrive quelque chose. Ça peut être banal[lire : plate, mais sans réelle conséquence] comme sauter ton moteur, ça peut te coûter assez cher comme attraper un ticket et perdre ton permis, ou ça peut te fouetter assez pour arrêter, comme un accident. Mortel ou pas.

Au final, le jeu en valait-il la chandelle ?
Quand on entreprend une action, on mesure les conséquences et les probabilités qu'elles arrivent. Plus la conséquence est grande, plus elle est rare, règle générale. Les miennes sont pas si grandes que ça dans le fond, mais ça reste que ce que je fais est relativement vain et malsain.

Mais Ô combien plaisant !

G'night !

1 commentaire:

Vous pouvez dire absolument tout ce que vous voulez, mais faites le dans une forme convenable. Merci.