mercredi 10 novembre 2010

Focus

Il s'en est coulé de l'eau sous les ponts depuis mon dernier billet.

Pour tout vous dire, le mur est arrivé. Fatalité. Plus ou moins violemment, je ne saurais dire...
Je sais seulement que sur le coup, j'ai eu la chance d'avoir du support humain et aussi de la morphine liquide. C'était la première fois que j'utilisais l'alcool pour geler ma douleur. Et merde que ça fonctionne. J'en ai des frissons juste d'y repenser. Je dois avouer que c'était le temps que le mur arrive parce que je prenais de la vitesse et ça aurait pu être bien plus douloureux. Avec du recul, je pense que j'ai eu une réaction un peu trop émotive pour la situation.

En plus de ça, et bien, j'ai recommencé l'école. L'envolée s'est fait sans turbulences dans une grâce épatante et un soleil éclatant... maintenant, on passe quelques nuages, mais je crois que tout vas se replacer et j'ai confiance pour l'atterrissage. Mais c'est pas vraiment intéressant pour le moment.

Entres temps je me suis fait un petit copain. C'est super et tout et tout.

Sauf que c'est pas tout. L'autre décide qu'il n'a plus de blonde. L'autre = le mur. Léger trouble. Vision brouillée.

Retour à la charge de la rationalité.
- «Wake up la grande! Il t'a flushée, qu'il assume les conséquences. De plus, t'es rendue avec un copain adorable, qui est mille fois plus beau que lui, qui est gentil, et qui t'aime !»

Alors, je me suis rendue sans protestations et j'ai réalisé que ma rationalité, comme toujours, a raison et que je ne devrais jamais essayer de la contredire. Ni même y penser. Fuck le reste. Rationalité a TOUJOURS raison. TOUJOURS. À date elle ne m'a jamais déçue, pis elle me laisse quand même du lousse pour vivre de l'intensité encadrée, alors...

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Franchement. Ce que je peux être bête parfois. Y'a des choses qui ne s'écrivent pas, et qui ne s'écriront jamais. Point barre.

2 commentaires:

Vous pouvez dire absolument tout ce que vous voulez, mais faites le dans une forme convenable. Merci.